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CARL RENVALL

[:en]Competing has become a big part of the freeride community. Carl Renvall asks Freeride World Tour Skier Yann Rausis (who was also awarded FWT Rookie of the Year 2017) his thoughts on dealing with the pressure of competing…

The ability to express your true self, to simply do what you do best and perform on competition day, is a massive mental challenge.

We are only a month away from the first freeride competition. Unlike a lot of sports, you don’t simply win by giving the strongest physical performance.

There is a big mental aspect involving the danger, which is often underestimated. Being a good freeskier is about taking the right decisions in conjunction with your capabilities.

If you fail at listening to yourself, it can quickly become very dangerous. The key lies in knowing your skills and limits, and in being able to accurately calculate risk. This had never been a challenge or even a thought for me until I started competing. The pressure can easily blur the line of your limits, pushing you beyond your capabilities. Also, a wrong decision can easily be induced by fear, like the fear of not doing well enough or of falling, for example. Being in a good mental space when freeriding, is essential.

However, it can be hard, especially when competing. Personally, I try to ignore the competitive aspect. This way, my decisions are not corrupted by pressure, fear or other factors.

Competing has become a big part of the freeride community.

Never the less, it is only a close representation of what we do every day in the mountains. Let’s not forget what really defines freeriding. Shredding fresh snow with friends, letting laughs and good vibes lead you to create and express yourself in the mountains.

I asked Yann Rausis, a good friend skiing on the Freeride World Tour, a couple of questions to get another angle on the matter.

Carl: To what extent does pressure influence you when competing? 

Yann Rausis: I try to use pressure as a driving force that pushes me to give my best during a competition. I see pressure and stress as a naturally stimulating physiological reaction that prompts me to gather all my will power and focus it on what I want to achieve. Sounds easy to do but it isn’t… Because pressure and fear are somehow inextricable. I would say competition pressure makes me ski more committed lines while making me think intensely about risks and safety.

Carl : Do you have any methods to deal with this?

Yann Rausis: I’m trying to do whatever helps me to keep calm and clear-minded. I allow myself some time to stay alone, that I use to imagine my line and evaluate its feasibility. Listening to music, focusing on my breathing and also thinking about my love for skiing, are things I do in order to stay in a good mind state, and that prevent me from being overwhelmed by pressure.

Follow Carl’s progress on the FWT Qualifiers and Yann on the FWT at www.freerideworldtour.com[:fr]La compétition est aujourd’hui très présente dans la communauté freeride. Carl Renvall a demandé à Yann Rausis, skieur sur le Freeride World Tour et également nommé meilleur débutant de l’année 2017 par le FWT, de partager ses impressions sur la gestion de la pression liée à la compétition…

La capacité à montrer ce dont on est capable, de simplement faire ce que l’on sait bien faire, et d’être performant le jour de la compétition représente un énorme défi mental.

Nous sommes à seulement un mois des premières compétitions de freeride. Contrairement à de nombreux autres sports, il ne suffit pas d’être le plus solide physiquement pour gagner. Il y a un important aspect mental lié au danger, qui est souvent sous-estimé.

Un bon freerider doit savoir prendre les bonnes décisions en fonction de ses capacités.

Si vous ne vous écoutez pas correctement, cela peut rapidement devenir très dangereux. La clé est de connaître votre niveau et vos limites, et de savoir estimer le risque avec précision. Pour moi, cela n’avait jamais été un problème ou même une pensée, jusqu’à ce que je commence la compétition. La pression peut facilement vous faire perdre la notion de vos limites et vous pousser au-delà de vos capacités. La peur peut aussi vous faire prendre une mauvaise décision, comme par exemple la peur de ne pas faire assez bien, ou la peur de tomber. Il est essentiel d’être serein mentalement en freeride.

Ceci dit, cela peut s’avérer assez difficile, surtout en compétition. Personnellement, j’essaie d’ignorer l’aspect compétition. Ainsi, mes décisions ne sont pas compromises par la pression, la peur ou d’autres facteurs.

La compétition est aujourd’hui très présente dans la communauté freeride.

Néanmoins, elle n’est qu’une proche représentation de ce que nous faisons tous les jours en montagne. N’oublions jamais l’essence du freeride : tracer des courbes dans la poudreuse avec des amis, en laissant les rires et la bonne ambiance vous aider à créer et à vous exprimer en montagne.

J’ai posé quelques questions à Yann Rausis, un bon ami qui participe au Freeride World Tour, pour essayer d’avoir un autre avis sur la question.

Carl : Dans quelle mesure la pression t’influence-t-elle pendant une compétition ? 

Yann Rausis : J’essaie d’utiliser la pression comme une force qui me pousse à donner le meilleur de moi-même en compétition. Je vois la pression et le stress comme une réaction physiologique naturelle qui me pousse à rassembler toute ma volonté et à me concentrer sur ce que je souhaite réaliser. Dit comme ça, ça semble facile, mais ça ne l’est pas… Car la pression et la peur sont, d’une certaine manière, indissociables. Je dirais que la pression en compétition m’amène à skier des lignes plus engagées, tout en me faisant penser intensément aux risques et à la sécurité.

Carl : Utilises-tu des techniques spécifiques pour t’aider à gérer ?

Yann Rausis : J’essaie de faire tout ce que je peux pour rester calme et concentré. Je m’accorde du temps pour rester seul, pendant lequel j’imagine ma ligne et en évalue la faisabilité. Écouter de la musique, me concentrer sur ma respiration et penser à mon amour du ski sont parmi les choses que je fais pour rester dans un bon état d’esprit, et qui m’évitent d’être submergé par la pression.

Suivez les progrès de Carl aux qualifications du FWT et de Yann sur le FWT sur www.freerideworldtour.com[:]

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