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[:en]The Joy of Becs[:fr]La joie du Bec[:]

[:en] The world’s most infamous big mountain competition venue comes of age as the Verbier Xtreme, the finale of the Freeride World Tour turns 21.

“It’s terrifying, just a giant pile of impossibly steep rocks. It doesn’t even look rideable until March when an entire winter of storms have packed enough snow into the face to cover up some of the rocks.”

This is how Xavier De Le Rue, one of the world’s best big mountain riders and four time winner of the Verbier Xtreme describes the Bec des Rosses.

The Mont Fort is undoubtedly the centre piece of the 4 Vallées, it’s the highest point of the ski area with a cable car that gives you direct access to one of the most scenic view points in the Western Alps. But tucked away in its shadow, just to the south-east you will find the Bec des Rosses. It reveals itself slowly on your right-hand side of the Jumbo cable car, towering above you, always in shade, it is dark and brooding, the ugly duckling to Mont Fort’s swan.

In the winter of 1996, Verbier local and passionate snowboarder Nicolas Hayle-Woods took what had started as an informal challenge between friends and turned it into a competition format. The North Face of the Bec des Rosses was widely agreed to be the most challenging face anyone had found inbounds, within a resort. So why not hold a competition that challenged the best big mountain snowboarders in the world to find the most extreme line down the face?

With the consent and support of the commune and Téléverbier, Nicolas set about organising the inaugural Verbier Xtreme. Today, 21 years on the contest is still regarded as the ultimate test of a big mountain rider’s ability. Think for a moment how much the equipment and the skill set in both skiing and snowboarding have progressed in the last two decades and it gives you an insight into how ridiculous the concept of riding the Verbier Xtreme was in 1996. But despite the risk involved there were no shortage of people desperate to sign up and test themselves against this legendary mountain and, hopefully make a name for themselves.

Early champions like Steve Klassen and Jerome Ruby were the first to explore the possibilities of the face, but the arrival of Cyril Neri in 1998 saw the introduction of freestyle, back flips and spins, witnessed for the first time to this most extreme of mountains.

At the same time the Xtreme welcomed its first female competitors. Eva Sandlegard was the first queen of the face, even going so far as to ride the face whilst pregnant (inadvertently of course). She then passed the mantel to Verbier local Géraldine Fasnacht whose style and grace on the Bec still stand firm today.

In 2004 Nicolas and the team behind the Xtreme gave in to the increasing pressure to allow skiers to enter. In that year’s contest, skiers completely redefined what was possible on the Bec. They were able to open up new lines, go bigger and do it all with a lot more speed. It turbo charged the event and created some incredible rivalries, the most memorable of which, between Kaj Zackrisson and Aurelian Ducroz, saw cliffs and lines previously thought unrideable being pioneered and in 2006 saw both of their incredible descents declared inseparable and the honours were shared.

In 2008 the creation of the Freeride World Tour put the Bec des Rosses front and centre, as the grand final of a global series. Because the tour draws talent from around the world, the Bec was exposed to new and different ideas and ambitions. Snowboarders and skiers from alpine and freestyle backgrounds attempted to tame the Bec. But unsurprisingly it was a man who straddled both those worlds, a snowboard cross racer, who could claim to have conquered the Bec most successfully.

Xavier De Le Rue knows the Bec des Rosses as well as anyone, he has won the Xtreme four times, he has a cliff on the face named after him and his lightning fast descents have stood the test of time. Even by today’s standards his lines are terrifying. Despite all of his film projects and all of his expeditions, from Svalbard to Antarctica he still fears the Bec des Rosses more than any other mountain, and for good reason.

If you are in Verbier between March 31 and April 8, you can find out why the mountain that presides over the southern fringe of the 4 Vallées ski area is so revered. The Col de Gentianes provides us with the perfect viewing platform to watch as the world’s best freeriders compete for the most prestigious title in the world. I’ll be there hosting live coverage with Xavier De Le Rue and we’d be honoured if you joined us.

See you there.[:fr]Le cadre de la compétition de freeride la plus célèbre du monde atteint la maturité : l’Xtreme de Verbier, finale du Freeride World Tour, fête ses 21 ans.

« C’est effrayant, juste un immense tas de rochers incroyablement raides. Ça n’a même pas l’air skiable avant le mois de mars, après qu’un hiver entier de tempêtes a accumulé assez de neige pour recouvrir certains des rochers. »

C’est ainsi que Xavier de Le Rue, l’un des meilleurs freerideurs de la planète et quadruple vainqueur de l’Xtreme de Verbier, décrit le Bec des Rosses.

Le mont Fort est sans aucun doute la pièce maîtresse des 4 Vallées, c’est le point le plus élevé du domaine skiable, avec un téléphérique qui vous donne un accès direct à l’un des plus beaux panoramas des Alpes occidentales. Mais dissimulé dans son ombre, juste en direction du sud-est, vous trouvez le Bec des Rosses. Il se dévoile progressivement à votre droite quand vous êtes dans le téléphérique Jumbo, telle une tour qui vous domine, toujours dans l’ombre, sombre et menaçant : c’est le vilain petit canard du majestueux mont Fort.

Pendant l’hiver 1996, Nicolas Hale-Woods, un snowboardeur passionné du coin, a transformé ce qui avait commencé comme un simple défi informel entre copains en une compétition. La face nord du Bec des Rosses était largement considérée comme la face la plus difficile jamais trouvée dans les limites d’une station de ski. Alors pourquoi ne pas y organiser une compétition regroupant les meilleurs snowboardeurs de freeride de la planète, avec pour défi de trouver la ligne de descente la plus extrême ?

Avec l’accord et le soutien de la commune et de Téléverbier, Nicolas organisait la première édition de l’Xtreme de Verbier. Aujourd’hui, après plus de 21 ans, cette compétition est encore considérée comme le test ultime des aptitudes des freerideurs. Imaginez à quel point le matériel et le niveau des rideurs – skieurs et snowboardeurs – ont progressé au cours des deux dernières décennies, et vous imaginerez à quel point l’idée même de participer à l’Xtreme était complètement dingue en 1996 ! Mais malgré le risque que cela comportait, les candidats se sont bousculés pour s’inscrire et se mesurer à cette montagne légendaire, chacun espérant se faire un nom dans le milieu par la même occasion.

Des champions de la première heure tels que Steve Klassen et Jérôme Ruby ont été les premiers à explorer les possibilités de la face, mais l’arrivée de Cyril Neri en 1998 a vu apparaître le freestyle, des sauts périlleux arrière et des vrilles pour la première fois sur cette montagne si extrême.

À la même époque, l’Xtreme accueillait ses premières concurrentes féminines. Première à être sacrée reine de la face, Eva Sandelgard a même été jusqu’à y participer en étant enceinte (involontairement bien sûr). Elle a ensuite passé le relai à la résidente de Verbier Géraldine Fasnacht, dont le style et la grâce sur le Bec sont encore dans toutes les mémoires aujourd’hui.

En 2004, Nicolas et l’équipe derrière l’Xtreme ont cédé à la pression croissante d’ouvrir la compétition aux skieurs. Lors de cette édition, les skieurs ont complètement redéfini ce qui était possible sur le Bec. Ils ont réussi à ouvrir de nouvelles voies, à envoyer plus lourd, tout en ridant beaucoup plus vite. Cela a donné un nouvel élan à cet événement et provoqué d’incroyables rivalités, la plus mémorable étant celle entre Kaj Zackrisson et Aurélien Ducroz, qui ont inauguré des lignes et des sauts de falaises considérés auparavant comme inskiables. Leurs descentes de 2006 ont été déclarées ex-aequo et ils se sont partagé les honneurs.

En 2008, la création du Freeride World Tour a mis le Bec des Rosses au premier plan, en tant que grande finale de la série mondiale. Comme le tour attire des talents du monde entier, le Bec a été exposé à des idées et ambitions nouvelles et variées. Des snowboardeurs et skieurs venant du monde alpin et du freestyle ont tenté d’apprivoiser le Bec. Mais sans surprise, c’est un homme à cheval entre ces deux mondes, un compétiteur de snowboard cross, qui peut prétendre avoir conquis le Bec avec le plus de succès.

Xavier De Le Rue connaît le Bec des Rosses comme personne : il a gagné l’Xtreme à quatre reprises, une barre rocheuse sur la face porte son nom et ses descentes à mach 3 ont résisté au passage du temps. Même selon les critères d’aujourd’hui, ses lignes sont terrifiantes. Malgré tous ses projets de films et toutes ses expéditions, du Svalbard à l’Antarctique, c’est toujours le Bec des Rosses qui l’effraie le plus, et à juste titre.

Si vous êtes à Verbier entre le 31 mars et le 8 avril, vous pourrez découvrir pourquoi la montagne qui domine le flanc sud des 4 Vallées est tellement adulée. Le col des Gentianes nous offre le point de vue idéal pour regarder les meilleurs freerideurs de la planète s’affronter pour le titre le plus prestigieux du monde. Je serai sur place avec Xavier de Le Rue pour y assurer les commentaires en direct et nous serions très honorés de vous y retrouver.
À plus ![:]

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