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FIS World Cup Justin Murisier, is back stronger than ever this season. This winter he is also representing Switzerland at the Winter Olympics in South Korea. Verbier Life managed to track him down in between races to chat about the winter ahead…

The original plan was to meet Justin up at Le Mouton Noir, but I received a text—he was delayed in Colorado due to bad weather after one of the first races of the season where he was rewarded with an impressive fifth place at Beaver Creek. We rescheduled to meet up in Le Châble, but it would have to be quick—he was heading straight off to Alta Badia, having just returned from Val d’Isère. Justin’s winter schedule is incredibly busy, travelling to races and everything that goes along with that in between.

As soon as Justin walked into the Café de la Place, people were shaking his hand, saying hello, wishing him all the best for the season ahead. Originally from Prarreyer, he now lives in Bruson, where his grandmother had a restaurant up on the slope. His passion first came watching his older brother start racing with the local ski club—he wanted to join in too, but was too young. As soon as he was old enough he clicked into his racing skis and has never looked back. The commitment is huge.

“It’s an investment, no time for friends, it’s a total commitment to diet and training. It’s a different life up to the age of 35, then it will change after my career,” explains Justin.

This means no cheese or wine for this dedicated Bagnard.

“I maybe have fondue once a year just after the season, then I can drink some beer too. I don’t drink alcohol during winter, just at the end of the season.” Then it’s straight into a summer of training, rarely taking a day off.

Like any sport, accidents and injury can occur to the most dedicated person. In 2011 Justin tore his ACL so he missed the 2012 season, then bad luck struck a second time with another ACL injury, which led him to miss the 2013 season. He made it to the Sochi Olympics in 2014, but didn’t feel ready.

“I didn’t do so well in the last Olympics as I was recovering from an ACL injury. It was a nice experience, even though I wasn’t ready to compete, to see how the event works and everything. Now it’s the third season since my injury. I came back from nowhere and now I’m in the top 15 and I’ve had a lot of top 10 positions. Now I want some podiums,” smiles Justin. “I have good material, good skis and I’m skiing well, so I’m hoping for some good results.”

I wonder if he’s ‘saving himself’ for the Olympics?
“The Olympics are really, really important, but in Alpine skiing the World Cup is also very important. In a lot of sports the ultimate goal is to win an Olympic medal, our contracts and sponsorships are based on the World Cup. Of course to get an Olympic medal it would be incredible, but it’s not the main focus.”

After a management change, Justin’s main sponsor Ochsner Sport ended their partnership. Local support stepped in with Verbier and Comina Architecture becoming main sponsors for several races (with Le Mouton Noir taking on a supportive role).

Justin has  strong local support too, he even has his own fan club with over 300 members which arranges trips to many of his races. “Sometimes, if the race isn’t too far away, there are a couple of buses from home full of people to support me—which is great. If the race is in America, it might only be one person,” he laughs. “People love to support Alpine skiing, especially when someone local is skiing. The area has a proud history of great racers like Roland Colombin, Philippe Roux and William Besse.”

As a Verbier ambassador does he actually have time to ski in Verbier, and if so, where does Justin like to ski?

“An empty Attelas to Ruinettes in the morning, is great for nice big turns…”
As we chat it’s snowing heavily outside—does he also enjoy skiing the powder? “When I can, for sure, if I have the time when the conditions are good. We don’t have many chances. As racers, we spend a lot of time searching for icy slopes.”

Not many people search for icy slopes. With freeriding, there is the potential danger of avalanches and steep falls over cliffs which can obviously produce some fear for competitors. I ask Justin about ‘fear’ in Alpine skiing.

“We never talk about fear in downhill, we talk about adrenaline. When you are at the starting gate in Kitzbühel and you know it’s really icy, no one will say they have fear—but there will be adrenaline. Big adrenaline,” he laughs.

After talking with Justin it’s clear to see his determination for results this winter, I ask what his goal is. “It’s difficult to say—I’d like to be in the top 7 by the end of the season, for the Giant Slalom and have some podium places. I’d also like one medal in the Olympics for sure. I think I have a good chance to achieve that in the Super Combined, along with the Giant Slalom also.”

Justin will be representing Switzerland in South Korea in the Super Combined and Giant Slalom. Get your Swiss flags ready to cheer him on—good luck Justin!

To follow his progress throughout the season, you can join his fan club page on Facebook, which gives regular updates or follow Justin on Instagram and  www.justinmurisier.ch

[:fr]

Justin Murisier, le skier de Coupe du monde FIS, est de retour plus fort que jamais cette saison. Cet hiver, il représentera aussi la Suisse aux Jeux olympiques d’hiver en Corée du Sud. Verbier Life a réussi à le retrouver entre deux courses pour discuter de cette saison à venir…

Le plan initial était de rencontrer Justin au Mouton Noir, mais j’ai reçu un SMS me disant qu’il était retenu au Colorado à cause du mauvais temps après une des premières courses de la saison où il avait terminé à une impressionnante 5e place à Beaver Creek. Nous avons convenu d’un nouveau rendez-vous au Châble, mais il faudrait faire vite car il partait directement pour Alta Badia, à peine rentré de Val d’Isère. L’agenda d’hiver de Justin est incroyablement chargé, entre les déplacements pour les compétitions et tout ce qui se passe entre les courses.

Dès que Justin a passé le pas de la porte du Café de la Place, les clients ont commencé à lui serrer la main, le saluer, tout en lui souhaitant le meilleur pour la saison à venir. Originaire de Prarreyer, il vit aujourd’hui à Bruson, où sa grand-mère avait un restaurant sur les pistes. Sa passion est venue en regardant son frère aîné commencer à faire des courses avec le club de ski local ; il voulait aussi y participer, mais il était trop jeune. Dès qu’il a eu l’âge, il a chaussé ses skis de compétition et n’a plus jamais fait marche arrière. L’engagement est énorme.

« C’est un investissement, plus de temps pour les amis, c’est un engagement total dans la nutrition et l’entraînement. C’est une vie différente jusqu’à l’âge de 35 ans, puis ça changera après ma carrière », explique Justin.

Cela veut dire pas de fromage ni de vin pour ce bagnard dévoué.

« Je mange peut-être une fondue par an, juste après la fin de la saison, et je peux aussi boire quelques bières. Je ne bois pas d’alcool pendant l’hiver, seulement à la fin de la saison. » Il enchaîne ensuite directement avec les entraînements d’été, quasiment sans jour de congé. Comme dans tous les sports, des accidents et des blessures peuvent arriver aussi aux plus dévoués. En 2011, Justin s’est déchiré les ligaments croisés, il a donc manqué la saison 2012, puis la malchance l’a frappé une deuxième fois avec une nouvelle blessure des ligaments croisés, ce qui l’a fait manquer la saison 2013. Il s’est qualifié pour les Jeux olympiques de Sochi en 2014, mais ne se sentait pas prêt.

« Je n’ai pas vraiment réussi aux derniers Jeux olympiques car j’étais encore en train de récupérer de mes blessures aux ligaments. C’était une belle expérience, même si je n’étais pas prêt à courir, à voir comment fonctionne cet événement. Maintenant, j’en suis à ma troisième saison depuis ma blessure. Je suis revenu de nulle part et suis désormais dans le top 15, et j’ai terminé de nombreuses fois dans le top 10. À présent, je souhaite faire des podiums, dit Justin en riant. J’ai du bon matériel, de bons skis et je skie bien, j’espère donc faire de bons résultats. »

Je me demande s’il « s’économise » pour les Jeux olympiques ?

« Les Jeux olympiques sont vraiment très importants, mais en ski alpin, la Coupe du monde est aussi très importante. Dans de nombreux sports, le but ultime est de gagner une médaille d’or olympique, mais nos contrats et nos sponsors sont basés sur la Coupe du monde. Ce serait bien sûr génial de remporter une médaille olympique, mais ce n’est pas le principal objectif. »

Après un changement au sein de la direction, le sponsor principal de Justin, Ochsner Sport, a mis fin à leur partenariat. Des soutiens locaux se sont mis en place, Verbier et Comina Architecture devenant sponsors principaux pour plusieurs courses (le Mouton Noir a pris un rôle de soutien).

Justin a aussi de nombreux supporters locaux ; il a même son propre fan club avec plus de 300 membres qui organise des voyages pour assister à bon nombre de ses courses. « Parfois, si la course a lieu pas trop loin, plusieurs bus remplis de supporters viennent me soutenir depuis chez moi, ce qui est génial. Si la course a lieu en Amérique, alors il se peut qu’une seul personne fasse le déplacement, dit-il en riant. Les gens aiment soutenir le ski alpin, en particulier lorsque qu’un coureur de la région skie. La région possède une fière histoire de grands coureurs comme Roland Colombin, Philippe Roux et William Besse. »

En tant qu’ambassadeur de Verbier, Justin a-t-il concrètement le temps de skier à Verbier, et si oui, où aime-t-il skier ?

« Une descente des Attelas aux Ruinettes sans personne le matin, c’est super pour faire de beaux et grands virages… »

Il neige à gros flocons pendant que nous discutons ; apprécie-t-il aussi le ski en poudreuse ? « Quand je peux, bien sûr, si j’ai le temps quand les conditions sont bonnes. Nous n’avons pas beaucoup d’opportunités. En tant que coureurs, nous passons beaucoup de temps à rechercher des pistes gelées. »

Peu de gens recherchent des pistes gelées. Avec le freeride, il y a un danger potentiel d’avalanches et des risques de chutes dans des barres rocheuses, ce qui peut provoquer une certaine peur chez les coureurs. Je demande à Justin de parler de la « peur » en ski alpin.

« Nous ne parlons jamais de peur en descente, nous parlons d’adrénaline. Lorsque vous vous trouvez dans le portillon de départ à Kitzbühel et que vous savez que c’est très gelé, personne ne dit qu’il a peur, mais il y aura de l’adrénaline. Une grosse adrénaline », dit-il en riant.

Après ma discussion avec Justin, sa détermination à obtenir des résultats cet hiver est évidente ; je lui demande quel est son but. « C’est difficile à dire ; j’aimerais être dans le top 7 à la fin de la saison en slalom géant et terminer quelques fois sur le podium. J’aimerais aussi bien sûr obtenir une médaille olympique. Je pense que j’ai une bonne chance d’y parvenir en super combiné et aussi en slalom géant. »

Justin représentera la Suisse en Corée du Sud au super combiné et au slalom géant. Préparez vos drapeaux suisses pour l’encourager. Bonne chance
Justin !

Pour suivre sa progression tout au long de la saison, rejoignez la page de son fan club sur Facebook, qui est régulièrement mise à jour, et suivez Justin ou Instagram et www.justinmurisier.ch

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