verbierlife.com

Verbier News, Events, People, Food and more…

[:en]AN ALPINE EDUCATION [:fr]GRANDIR À LA MONTAGNE [:]

[:en]Ed Leigh is one half of the presenting team for BBC 2’s Ski Sunday; he moved to Verbier with his wife and two children in December 2015 for 4 months, but like many before him, he has found it hard to leave and 2 years on, he is still here.

Since the age of 17, the mountains have been an ever present part of my life; professionally, I have worked in this environment as both snowboarder and journalist for most all of my career. On a personal level, I have found the mountains to be an infinite source of inspiration and energy, the closest thing I’ve found to a fountain of youth.

I met my wife Sian in the mountains and 11 years ago, we started a family and moved back to her native New Zealand. Eight years on my work and the pull of the mountains combined with a government initiative in NZ to introduce devices in the classroom for kids as young as 8 (no pens, just screens) sparked a move back to the Alps.

Verbier was the obvious choice for a lot of selfish reasons: incredible freeriding, a strong and productive year round local community and, of course, great schools, because we were no longer two ski bums: we had a 9 and 7 year-old to consider.

There is a common misconception or maybe it’s simply guilt, that raising a family in the Alps is a compromise, that schooling and socialising kids in the mountains is limiting. I can’t deny that I felt this when we decided to make the move, I thought we would be giving them a wonderful physical experience but thought it would be at the expense of an academic one. The reason we are still in Verbier and the reason why we are so happy is that I couldn’t have been more wrong.

We decided to put the kids in the Lemania Verbier International School or LVIS, but having no experience of an international school, we weren’t sure what to expect. A curriculum that takes advantage of the mountains seemed obvious, small class sizes were a huge bonus, but there were two things that really surprised us.

The first was the level of academic study, far from being a compromise we watched open mouthed and full of joy as the kids powered through a year’s worth of math in less than 6 months, visited the UN to witness a delegation of kids from around the world pitch sustainable ideas and in the youngest’s case had a grubby scrawl turned into perfect joined up writing.

The second surprise was not only pleasant, but very rewarding. I admit that I had visualized a stereotype of the families we were going to meet, wealthy and distant parents using the school as a convenient winter day care, while they enjoyed the mountains and après-ski. The reality is that the community is made up of families from all over the world who are actively involved in their kids’ lives, have made a choice to prioritise the environment they live in rather than the wealth they can amass in a city for 9 months a year, and then turn up here for the winter. Best of all, these families are in most cases bi, tri or even quadri-lingual and the kids move fluidly between languages as if it’s completely normal.

Education is a very personal thing: it is linked so closely to how we develop as humans, and the path we take as students is as individual to each of us as our fingerprints. When you become a parent being aware of this, responsibility drives you to ensure your children’s education is the best you can offer. Bringing our kids to the mountains and LVIS has been (albeit for selfish and in part accidental reasons) the best thing I’ve done for our kids so far.

www.lvis.ch

 [:fr]Ed Leigh est l’un des deux présentateurs de l’émission Ski Sunday sur la chaîne anglaise BBC 2. Il est venu à Verbier avec sa femme et ses deux enfants en décembre 2015 pour 4 mois, mais comme beaucoup avant lui, il a eu quelques difficultés à partir, et deux ans plus tard, il est toujours là.

Depuis mes 17 ans, la montagne est omniprésente dans ma vie. Sur le plan professionnel, j’y ai travaillé à la fois en tant que snowboardeur et journaliste pendant la plus grande partie de ma carrière. Sur le plan personnel, la montagne s’est révélée une source d’inspiration et d’énergie infinie : elle est ce qui se rapproche le plus pour moi d’une fontaine de jouvence.

J’ai rencontré ma femme Sian dans les montagnes, et il y a 11 ans, nous avons fondé une famille avant de retourner vivre dans sa Nouvelle-Zélande natale. Huit années investies dans mon travail, l’appel des montagnes ainsi qu’une initiative du gouvernement néo-zélandais visant à introduire des terminaux aux écoliers dès l’âge de 8 ans – aucun crayon, seulement des écrans – m’ont décidé à rentrer dans les Alpes.

Verbier s’est avéré un choix évident pour tout un tas de raisons purement personnelles : un domaine de freeride exceptionnel, une communauté locale unie et productive toute l’année, et bien sûr, d’excellentes écoles, parce que nous n’étions plus deux « vagabonds du ski » : nous avions deux enfants de 7 et 9 ans à prendre en compte.

Les gens pensent souvent à tort, ou par simple culpabilité peut-être, qu’il faut faire des compromis pour élever ses enfants dans les Alpes, que les scolariser et les socialiser à la montagne impose certaines contraintes. Je ne peux pas nier avoir ressenti cela lorsque nous avons décidé de faire le pas. Je pensais que nous allions leur offrir un cadre de vie merveilleux au détriment de leur enseignement scolaire. La raison qui fait que nous sommes toujours à Verbier et si heureux ici est que j’avais faux sur toute la ligne.

Nous avons décidé d’inscrire les enfants à l’école internationale Lemania-Verbier (LVIS), mais comme nous n’avions aucune expérience avec ce genre d’école, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Le fait que les programmes scolaires soient orientés montagne nous a semblé logique, et les classes à effectif réduit se sont avérés un énorme plus ; cependant, il y a deux choses qui nous ont vraiment surpris.

La première était le niveau d’enseignement : loin de tout compromis, nous avons regardé bouche bée et pleins de joie nos enfants accomplir une année de maths en moins de 6 mois, visiter les Nations Unies pour voir une délégation d’enfants du monde entier proposer des idées sur le développement durable, et, pour le plus jeune qui écrivait comme un chat, apprendre à écrire parfaitement en cursive.

En plus d’être agréable, la seconde surprise s’est révélée très gratifiante. J’avoue que j’avais des aprioris sur les familles que nous allions rencontrer, à savoir des parents fortunés et distants se servant de l’école comme d’une garderie d’hiver pendant qu’ils profitent des montagnes et de l’après-ski. Mais la réalité est toute autre. La communauté est constituée de familles provenant des quatre coins du monde, activement impliquées dans la vie de leurs enfants, et ayant fait le choix de privilégier le cadre de vie plutôt que de s’enrichir à la ville pendant 9 mois puis se pointer ici pour l’hiver. Le meilleur dans tout ça, c’est que la plupart des familles sont bilingues, trilingues voir même quadrilingues, les enfants passant d’une langue à l’autre en toute facilité comme si c’était parfaitement normal.

L’éducation est quelque chose de très personnel : notre développement en tant qu’humains y est en effet intimement lié, et le chemin que nous prenons au cours de nos études est aussi unique que nos empreintes digitales. Lorsque vous réalisez cela en tant que parent, votre responsabilité vous pousse à offrir la meilleure éducation possible à vos enfants. Amener nos enfants à la montagne et à LVIS a été, fût-ce pour des raisons personnelles et en partie fortuites, la meilleure chose que j’ai faite pour eux jusqu’à présent.

www.lvis.ch[:]

Privacy Preference Center